L'arrivée en ville

Le groupe arrive enfin aux portes de la communauté, après une laborieuse traversée du marais. Aux portes de la ville, ils peuvent se rendre compte que putain... C'est pas un taudis de pauvres. Melker est impressionné, à tel point qu'il se demande qui va payer le premier coup à boire. Jeanne, à la tête de la troupe crasseuse et pleine de boue, se plante devant le portail.

"J'nous paye le premier coup les chéris... En attendant j'me demande où est la sonnette..."

En haut de la muraille de fortune, un type, qui semble être une des sentinelles, aperçoit le petit groupe. Elle le hèle:

"HEP LA HAUT ! Je suis Jeanne, Jeanne tout court, et voilà mes compagnons ! Va prévenir le chargé de la sécurité que nous sommes à la porte... Et préviens les archers qu'on est sales et qu'on pue mais qu'on est pas des clodos et que c'est pas la peine de tirer, on vient juste de traverser une étendue dégueulasse de mangrove..."

Elle se retourne vers ses compagnons.

"Vous inquiétez pas, ça va ouvrir..."

Et effectivement, après quelques minutes d'attente, le grand portail s'ouvre...

unam qui se trouvait sur la palissade regarda le nouveau groupe...
il essaya de se souvenir des paroles que prononçait les sentinelles...

"salut vous... vous être nouveau... la bête content voir nouvelle têtes...
vous être surement fatigué..."

unam ne se rappelait plus du reste...
il cracha un énorme molard fluo du haut des remparts...

"ça être jolie... pour accueillir vous..."

(hrp : je suis radioactif en ce moment)

"Putain il est chelou lui!" Melker, trés surpris, ce demandait comment un...homme dira-t-on, pouvait ignorer une aussi étrange maladie. "En voila un que ne se laisse pas abattre !" Voyant que tout le monde était détendu, il n'y eux pas de probléme pour lui. "Aprés tout c ptet normal, qu'ai j'en sais moi..." Melker emboita le pas derriére Jeanne, regardant tout autour de lui, curieux de voir comment c'était à l'interrieur.

Alors Jeanne, donne nous les bonnes adresses ! Perso, j'ai bien envie de tout voir !

Le molard de bienvenue, ça le fait, c'est sûr... Surtout quand le molard en question brille dans le noir, y'a toujours un agréable effet de surprise. Pas plus surprise que ça, Jeanne prend Melker et Nini bras dessus bras dessous, et entre en ville encadrée des deux compagnons. A leur suite viennent Erwanez et Aster.

"Une bonne adresse? T'inquiète chéri, on trouvera bien un panneau qui indique le café... Apparemment la vigie est au nord du village, en tout cas. On se relaiera pour aller y faire un tour, après nos p'tites occupations de la journée; j'veux savoir ce qui se passe dehors, même si on à l'air à l'abris derrière leur muraille."

Elle réfléchit, mouille son petit doigt avec sa langue et le dresse en l'air comme pour voir d'où vient le vent.

"Ouais en fait ça donnerait une journée de l'ordre du: café, muscu, observation... On peut aussi faire des variantes, café, observation muscu... Ou muscu, café, observation... Ou encore café, café... Bref. Allons prendre un verre."

Melker n'en pouvait plus. Son groupe avancait dans la ville en discutant, mais lui était ailleurs. En fait Melker était partout sauf avec son groupe. Ses yeux grand ouvert, il ne cessait de tourner la tête de droite à gauche comme pour ne rien perdre de l'activité autour de lui. "Merde, faut' vraiment que j'aille voir c'qui font là-bas". Et le groupe avancait toujours. Melker partait inconsciament sur le côté, ce qui apparement agacait Jeanne. Finalement ils se décrochérent l'un de l'autre, Jeanne un peu iritée et Melker toujours ailleurs. "Mais qu'est-ce que je vois là-bas? Non, je réve!"

Heu, j'revien...

Et voila comment Melker parti de son côté, oubliant totalement qu'il était accompagné