Réveil

Eléa se baladait dans la cité.

Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas été consciente pendant plus de 10 minutes... Qu'il était agréable de se balader tranquillement ! On oublie facilement les joies de la vie quotidienne quand on ne se réveille que pour produire. L'hiver avait passé sans même qu'elle s'en rende compte !

En se baladant, elle vit beaucoup de nouvelles têtes. Des habitants arrivés pendant sa léthargie, sûrement.

Elle entendit du bruit venant du bar. Des gens ayant trop bu, peut-être. Elle ira voir plus tard... Quand les choses se seront calmées. Pour l'instant, l'air frais lui faisait le plus grand bien.

Elle se dirigea vers le fleuve...

Elea, un peu dans la lune, ne remarqua Pollux qu'après plusieurs mètres...

"Bonjour !
Non non, je ne suis pas perdue, merci ! Je me balade, tout simplement. Cela fait longtemps que je n'en n'ai pas eu l'occasion, vous savez... Alors, j'en profite !
Je m'appelle Elea, au fait. Enchantée." dit-elle en tendant la main au jeune homme.

Narak sort du Bar pour prendre une petite pause, servir et faire le spectacle ça prend de l'énergie, ce dernier avais besoin de recharger ses batteries.

- Ouahh que ça fais du bien de se dégourdir les jambes

Narak apreçoit Pollux avec quelqu'un qu'il ne connaissait pas, il n'en fallut pas plus pour ce dernier d'allez voir avec qui il discute.

- Salut Pollux se retourne vers élea bonjour à vous aussi.

Pissenlit se dirigeait vers la vigie, d'où il aimait contempler les alentours du village, et notamment ces fabuleuses montagnes qui lui rappelait sa Lozère natale. Il tomba en chemin sur un petit groupe, composé de Narak, d'un des types qui étaient au No Future la fois où il y avait eu ce problème avec le couple des Musclés, et d'une femme qu'il n'avait jamais vu à Polaris. Il décida d'aller les saluer et de faire connaissance avec eux ; après tout, les montagnes ne changeraient pas de place avant qu'il ne monte l'échelle ...

Salut Narak, qua d'neuf ?
Alo co ça tu pésates pas tes amis à Pissenlit ?dit-il en souriant aux trois compères.

- Salut pissenlit ça va tranquille je prend une tite pause je suis rester enfermer dans ce bar trop longtemps je te présente Pollux grâce à qui j'ai pu arriver ici à Polaris et cette jeune femme je n'ai pas eu le temps de la connaitre tu es arrivé quelque seconde après moi

- Sinon tu racontes quoi ?

Oh, pas ga-cho, Pissenlit l'y s'baladait juss ...

Il regarda Pollux, puis l'inconnue :

Pissenlit l'y 'mècie Pollux, c'est gâce à li alo qu'les Polahiens l'y peuvent ba les cocktails d'Narak !
Et l'y salue bin bas la d'masè, l'y peut vous d'mader comma l'o vous nomme ici ?

Eléa, assez heureuse de rencontrer du nouveau monde, se retourna vers les deux homes...

"Bonjour messieurs !Enchantée de vous rencontrer ! Je m'appelle Eléa, et vous ?"

- Enchanté aussi Eléa je m'appelle Narak et chtio gar là c'est Pissenlit

"Ah ! Et vous êtes à Polaris depuis longtemps tous les deux ?
Excusez-moi de ne pas savoir cela, j'ai été en quelques sortes zombifiée pendant quelques lunes, voyez-vous..."

Narak commença à réfléchir puis au bout d'une dizaine de seconde se retourne vers Pollux

- A force de rester enfermer dans le bar j'ai perdu la notion du temps, ça fait combien de Lune qu'on est arrivé à Polaris ?

Puis regardant à nouveau Elea

- Tu t'es sorti de la zombinite je te fécilite ça aurait vraiment étè du gaspillage de te perdre.

Narak pris soudainement une expression triste et sérieuse .

- Avant " le grand évenement " j'ai dut buter des zombies et par dizaine c'était vraiment pas beau à voir, des collégues de travail entre autre et.... Bon bref c'était avant depuis on a combattu une bonne part de la zombification de masse et les zombies ne sont plus aussi agressif.

- Désolé je joue les trouble fêtes avec mes petites histoires, sinon si ça te dis un de ces jours je te ferais gôuter à un de mes cocktails avec ou sans alcool et je ferais le spectacle et je suis sur que tu rencontreras d'autre personne de Polaris là bas.

"C'est tres gentil a vous de me proposer un cocktail, merci Monsieur narak ! Je vous prendrai au mot un de ces jours...

Je suis effectivement sortie de cette maladie insensée qu'est la zombinite. Je m'en réjouis au plus haut point, je vous avoue.

Le 'grand événement' ? De quoi parlez-vous ? Je ne comprends pas."

Elea était confuse. On ne lui avait jamais parle de 'grand événement'...

- Ben en faite avant cette immense désert et cette ambiance apocalyptique ou on se bat pour la moindre trouvaille, c'était différent il y avait plus de gens et beaucoup moins de soucis le taux de mortalité était beaucoup moins élevés que maintenant enfin la grande époque quoi.

Narak sembla confus un instant et se gratta la tête puis finit par reprendre la parole

- Pour ma part je sais ce qui est arrivé exactement un jour j'étais dans un Labo fabriqué sous la terre d'un terrain immense sur lequel ce dresser un immense château Breton, et quand je suis sorti de mon coma quand je suis revenu à la surface je me suis retrouvé au milieu d'un désert qu'est celui ci.

- Mais on en parlera plus amplement le jour ou vous viendrais au bar No futur.

Lorsqu’Elea se présenta et lui tendit la main, Pollux descendit de son arbre pour se rapprocher d'elle. Il alla pour lui serrer sa main lorsque Narak arriva, suivit de Pissenlit. Décidemment, le calme n'avait pas duré longtemps.
Quand Narak présenta Pollux à Pissenlit, il acquiesça de la tête en saluant Elea et celui qui avait un accent de paysan.

Le visage marqué par l'amusement, Pollux répondit à Pissenlit :
- Nous avons eu de la chance. Maintenant, est-ce réellement une grâce le fait que je vous l'ai amené ici ? Peut-être...

Apprenant les rapports que le scientifique et la nouvelle venue avaient eut avec les zombies, Pollux ajouta :
- Il est vrai que la zombinite est une sale maladie, j'ai perdu de nombreux amis ainsi... Mais il est également vrai que certains ont réussi à revenir de loin. Heureux d'apprendre que tu en fais parti.

Ce tournant vers Narak, il lui fit sur un air de confidence.
- Savais-tu que même la zombinite n'a pas voulu de Diego ?

Il rajouta ensuite en direction d'Elea :
- Et toi ? Maintenant ? Comment te portes-tu ? ... Au fait, avec moi, pas de vous. Oky ?

Pollux rajouta un petit clin d'œil à sa remarque.

- Il est clair que la zombinite est l'un des plus grands fléaux de ce siècle et nous avons tous laissés des plumes dans cette histoire, quand à Capo je me dis que même le cancer dois avoir peur de son taux d'alcoolémie mais de la à résister à la zombinite là je dis chapeau mais je ne sais pas si je dois avoir peur ou au contraire être heureux pour lui.

Narak remarque le clin d’œil, ne connaissant pas encore bien Pollux il ne savait pas si c'était pour charmé la demoiselle ou juste pour paraitre plus sympa mais dans le doute il s'abstenu de parler de Ruslana au cas ou.

- Pareil tu peux nous dire tu , il n'y a aucun problème.